Touches finales
- Bon ENVOL/Sophie Ponticelli
- 20 mai
- 4 min de lecture
Traduction d'un Morning Musing de FlyLady

Chers amis,
Parfois, lorsque je dors, des idées me viennent. Robert appelle ça "l’Éditeur de Minuit". J'aime penser à elles comme des Brises Divines qui viennent pendant que l'équipe se repose. Ce matin, je me suis réveillée avec le titre de la réflexion de ce jour : "Touches finales".
En tant que FlyBabies, nous sommes célèbres — ou devrais-je dire tristement célèbres — pour ne jamais rien terminer. Je crois que nous nous décourageons parce que le linge n'est jamais complètement fini, que la vaisselle est une tâche sans fin, sans parler des jouets qui traînent toujours. Nous rêvons de voir notre maison propre en une seule fois, et qu'elle le reste, mais soyons réalistes: cela n’arrivera jamais! Notre perfectionnisme veut tout voir parfaitement terminé, et si nous n'avons pas le temps de tout faire, nous abandonnons!
Alors tout s'accumule et nous nous sentons encore plus mal. Ce sentiment négatif se propage dans toute la maison par notre voix pleine de reproches. Je veux que vous arrêtiez cela immédiatement! Vous donnez le ton à votre foyer, littéralement. Si vous criez et êtes en colère, le reste de la famille va suivre votre exemple. Et cela peut rendre fou n'importe qui!
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Pour nous distraire de cette maison qui semble toujours avoir besoin d'être nettoyée, nous nous lançons dans un nouveau projet ! Nous pensons que cela va nous faire du bien, mais en réalité, cela ne fait qu’ajouter un autre niveau de culpabilité. Nous avons de grands idéaux. Nous savons les démarrer. Mais ils n'aboutissent jamais. Notre problème, c'est que nous ne savons pas comment décomposer une tâche en étapes réalisables. Avec notre mentalité tout ou rien, nous achetons le matériel nécessaire, nous planifions, nous jouons, mais nous ne passons jamais à l'action concrète, étape par étape.
Mon Chéri appelle cela le Mode Projet. C’est impressionnant de le voir fonctionner ainsi. Il s'engage à faire une seule chose pour le projet chaque jour. Maintenant qu'il est à la retraite, il s’efforce de rester actif chaque jour. En mode projet, il ne laisse pas ses autres tâches de côté.
Son objectif est de passer au moins cinq minutes sur le projet. Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais c’est déjà ça! Un jour, il m’a construit un mur d’étagères en utilisant ce principe. Chaque jour, il célébrait d’avoir accompli son objectif d’une tâche. Il ne se critiquait pas parce que ce n’était pas encore fini. Il a avancé pas à pas, jusqu’au jour où il m’a appelée pour me montrer son œuvre. Et il sait quand c’est terminé. Je n’arrive même pas à imaginer ce sentiment!
J'ai commencé tant de projets, et certains d’entre vous en ont même reçu les fruits. Avant de devenir FlyLady, je pensais vouloir être quilteuse. Oh, je pouvais commencer les patchworks, les concevoir, les découper, mais je détestais la partie couture! Résultat: deux sacs de pièces de patchwork et aucun patchwork terminé.
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Un jour, après être devenue FlyLady, j’écrivais un texte avec le mot "culpabilité", mais chaque fois que je l’écrivais, cela devenait "quiltabilité" (jeu de mots entre quilt et guilt en anglais). J’ai d'abord ri, mais c’était révélateur. Ces quilts inachevés pesaient lourd sur moi. Je devais m’en débarrasser, sans me sentir coupable de l'argent dépensé pour le tissu ou du temps gaspillé à les concevoir.
Alors je les ai cachés sous l'escalier du sous-sol. Hors de vue, hors de l’esprit ? Eh bien non, ça ne fonctionne pas comme ça. Même les sacs me rappelaient mon petit secret "quiltable". (Oh, je l'ai encore fait!). Aujourd'hui, les larmes me montent aux yeux. Ce n'était pas mon intention.
J’ai finalement donné ces sacs juste avant Noël, à une femme adorable de l'Ohio, qui a emporté mes quilts et ma culpabilité. Ces morceaux de quilt vont maintenant réchauffer quelqu'un d'autre. Ils ne me feront plus jamais de mal.
La culpabilité ronge notre amour de nous-même. Elle nous dit que nous ne valons rien parce que nous ne finissons jamais rien. Eh bien, j'en ai assez! Tu ne vas plus me battre, culpabilité! J'ai une mission plus grande. Je ne suis peut-être pas celle qui va coudre ces quilts, mais je peux vous motiver, un petit peu chaque jour, à arrêter de procrastiner sur vos projets inachevés ou à les donner à quelqu'un qui les terminera. Libérez-vous de vos quilts et de votre culpabilité, et trouvez votre véritable mission de vie. Je sais enfin ce que je veux être quand je serai grande!
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Nous savons finir les choses: nous glaçons des gâteaux, nous rangeons le linge ! La vaisselle se lave, les jouets se ramassent. Nous bénissons notre maison par des touches finales chaque jour, mais nous ne le réalisions pas car nous étions trop occupés à nous critiquer.
Parfois, nos objectifs sont trop ambitieux. Nous travaillons dur pour les atteindre, mais avec notre mentalité tout ou rien, nous finissons par abandonner. Nous n'arrivons tout simplement pas à poser les touches finales sur nos projets.
Êtes-vous prêts à PRENDRE VOTRE ENVOL sans la culpabilité des projets inachevés qui vous retiennent au sol? Je ne vous dis pas que vous devez les terminer! Libérez-vous-en, tout simplement! Dansez sur la piste de décollage et vous vous envolerez!
Vous méritez un câlin. Je suis tellement fière de vous, que vous les ayez terminés ou laissés partir!
FlyLady

Merci pour cet article , en effet beaucoup de culpabilité à ne jamais réussir à tt faire et surtout 10 projets jamais terminés..