Assez bien, c’est assez bien

Traduction d'un Morning Musing de FlyLady

Chers amis,

Notre adorable prince(sse) intérieur(e) ne souhaite qu’une chose: être aimé! Il/Elle a tellement essayé d’être accepté(e), et la plupart du temps, on lui a répété (sous diverses formes) qu’il/elle n’était pas assez bien. Finalement, ce petit être finit par abandonner…

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Est-ce que cela vous est arrivé?

Vous a-t-on obligé à faire la vaisselle encore et encore? Vous a-t-on dit de ranger votre chambre, pour qu’ensuite votre père ou votre mère entre et jette vos affaires? Savez-vous comment nous nous sommes rebellés face à ce manque d’acceptation? Nous avons cessé d’essayer. Nous savions que ce ne serait jamais suffisant, alors à quoi bon…

J’aimerais juste pouvoir prendre dans mes bras ce précieux petit enfant et lui dire qu’il/elle est aimé(e), lui montrer qu’il/elle est suffisamment bien, qu’il/elle mérite d’avoir un foyer qui le/la bénit.

On a utilisé contre nous le ménage comme punition. Pas étonnant que nous n’ayons jamais eu envie de le faire. J’ai reçu des courriels de FlyBabies me disant qu’ils se retrouvaient à pleurer devant leur évier. Ils n’étaient même pas particulièrement tristes, ils pleuraient sans savoir pourquoi. Je ne suis pas psychologue ni médecin, mais pensez-vous qu’il puisse s’agir d’un flashback, d’un souvenir traumatique du passé? Je n’avais jamais envisagé cela avant. L’une d’elles m’a confié qu’on la punissait en lui faisant faire la vaisselle.

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Qu’est-ce qu’on nous a fait? Et qu’avons-nous reproduit sur nos propres enfants?

Mais voilà la bonne nouvelle: nous avons la capacité de nous re-parentaliser. La partie la plus difficile, c’est de laisser aller le perfectionnisme et d’oser dire que:

"Assez bien" c’est "Assez bien"!

Cela va à l’encontre de tout ce qu’on nous a appris, de tout ce qu’on nous a imposé, de tout ce qu’on nous a forcé à croire depuis notre naissance.

Notre pauvre petit enfant intérieur a tellement essayé d’atteindre des normes irréalistes. Et même quand nous faisions de notre mieux, ce n’était jamais suffisant. Peut-être que personne ne nous l’a dit en mots, mais leurs actes parlaient bien plus fort que les mots qu’ils n’ont jamais prononcés.

Le perfectionnisme est un parasite qui se nourrit du manque d’amour que nous avons ressenti. Il prend racine le jour où ce petit enfant s'est fait écraser pour la première fois. À partir de ce moment, le perfectionnisme nous tient. Puis, nous le transmettons à nos enfants. Mon objectif, c’est d’expulser ce parasite sournois de nos vies et d’empêcher qu’il s’installe chez nos enfants et petits-enfants.

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On nous a appris que la perfection était une qualité! Mais quand on y regarde de plus près, on voit que ce n’est qu’un déguisement qui:

• Soit nous pousse à abandonner avant même de commencer.

• Soit nous pousse jusqu'à l’épuisement.

Ce petit enfant intérieur ne veut qu’une chose: être aimée. Alors il travaille, travaille, espérant un compliment... pour voir son rêve éclater. Et il se dit: "À quoi bon? Ce ne sera jamais assez bien."

Est-ce que vous êtes prêt(e) à expulser le parasite du perfectionnisme et à ne plus contaminer les autres avec lui? Ça commence par le pardon. Nos parents l’ont eux aussi subi. Nous pouvons arrêter ce cycle, ici et maintenant.

Un Pas De Bébé à la fois.

FlyLady

#MorningMusing